Les véhicules électriques sont de plus en plus populaires, mais ils génèrent aussi de nouveaux défis, notamment en matière de pollution liée aux batteries et à leur recyclage. Alors, que représente exactement la pollution des batteries de voiture électrique, et quelles sont les solutions pour les produire et les détruire tout en respectant la planète ? Voici quelques pistes sur l’évolution de la relation entre voiture électrique et environnement.
Les impacts de la pollution liée aux batteries des véhicules électriques
Les voitures électriques sont proposées aux conducteurs comme une alternative écologique aux véhicules thermiques, qui utilisent les énergies fossiles (l’essence ou le gasoil) et qui rejettent énormément de CO2 dans l’air. Toutefois, la fabrication des voitures électriques a elle aussi un impact environnemental. Explications concernant la pollution des batteries de voiture électrique.
Les différentes sources de pollution liées aux batteries
La pollution liée à la voiture électrique commence lors de sa fabrication, qui requiert l’extraction de matériaux comme le cobalt et le lithium pour concevoir les batteries. Fabriquer l’électricité nécessaire à l’alimentation de ces véhicules est également polluant, à moins de se tourner vers un contrat d’énergie verte, ce qui n’est pas obligatoire.
Les impacts de cette pollution sur l’environnement et sur la santé humaine
Pour récupérer les matériaux comme le lithium et le cobalt, des produits chimiques et de l’eau en abondance sont utilisés. Malheureusement, cela cause un assèchement de certaines régions du globe, au détriment de la végétation et donc de la faune. De même, des micro-déchets se propagent dans le sol et peuvent causer davantage de maladies.
Les impacts sur les coûts économiques liés au recyclage et la gestion des batteries usagées
Actuellement, il est possible de recycler 80% des batteries des voitures électriques, cependant, les matériaux les plus dangereux comme le lithium ne font pas partie de ces 80%. De même, le recyclage du reste des batteries demande l’utilisation de techniques intensives, qui sont polluantes et coûteuses.
Les solutions possibles pour surmonter les défis liés à la pollution des batteries des véhicules électriques
L’émergence des véhicules électriques est encore récente, et c’est pour cette raison que leur fabrication ou le recyclage de leurs batteries n’est pas encore optimal. Toutefois, il existe d’ores et déjà des solutions pour lutter contre la pollution des batteries de voiture électrique. En voici quelques-unes.
Des technologies et procédés de production de batteries plus propres et plus durables
Les industriels, conscients du problème de pollution des batteries de voiture électrique, travaillent aujourd’hui à l’élaboration de méthodes et de processus permettant de recycler celles-ci à 100 %, afin de limiter encore l’impact de l’utilisation de ces véhicules sur l’environnement.
Les politiques et incitations visant à encourager la transition vers des véhicules électriques plus durables
Pour lutter contre la pollution des batteries de voiture électrique, le gouvernement français a passé un accord avec l’Allemagne, afin de mettre au point ensemble “l’Airbus de la batterie”. Un modèle ultra performant qui permettra à l’Europe de ne plus dépendre de la Chine pour la fabrication des batteries, et ainsi de pouvoir opter pour des solutions plus écologiques.
Les plans de gestion et de recyclage des batteries usagées
Plusieurs plans de gestion et de recyclage afin de limiter la pollution des batteries de voiture électrique ont été mis au point. Aujourd’hui, les batteries sont d’abord vidées de leur énergie résiduelle avant d’être démontées. Ensuite, les éléments internes sont broyés, et les métaux ferreux sont fondus puis récupérés sous forme d’alliage pour être réutilisés.
Il est également possible de faire appel à l’hydrométallurgie, qui est un procédé permettant de récupérer des métaux qui ont été purifiés par le contact de différents solvants. Cette technique peut être utilisée en complément de la précédente, ou seule, en fonction des protocoles mis en place par les entreprises de recyclage.
Grâce à ces méthodes, plus de 65 % des batteries au lithium sont recyclées en moyenne. D’ailleurs, certains constructeurs comme Renault affirment également être en capacité de valoriser plus de 85 % du cobalt présent dans ces batteries : une autre manière de limiter la pollution des batteries de voiture électrique.
Les initiatives innovantes et des projets en cours qui cherchent des solutions pour réduire les impacts environnementaux liés aux batteries
En 2021, le Ministère de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté Industrielle et Numérique a lancé un appel à projet nommé “solutions et technologies innovantes pour les batteries”. Ouvert jusqu’au 10 janvier 2023, cet appel d’offre a pour but d’encourager toutes les organisations ayant des idées pour lutter contre la pollution des batteries de voiture électrique à se manifester et à partager leurs idées.
Le but de cet appel à projet est de soutenir la recherche et l’innovation en encourageant le déploiement industriel de solutions bien pensées, écologiques et efficaces pour optimiser le recyclage des batteries, et ainsi lutter contre la pollution des batteries de voiture électrique.
Cet appel d’offre venant à peine de prendre fin, nous ne connaissons pas encore les résultats obtenus par celui-ci, mais il ne fait aucun doute que de nouvelles manières de circuler de manière plus écologique en découleront d’ici quelques mois.
En résumé : la pollution engendrée par les batteries des voitures électriques vaut-elle la pollution des véhicules thermiques ?
En résumé, la pollution des batteries de voiture électrique est un sujet à ne pas prendre à la légère, car il a des conséquences importantes sur l’environnement. Toutefois, la pollution engendrée par la fabrication de ces batteries est loin de valoir la pollution causée par les véhicules thermiques qui circulent aujourd’hui sur nos routes.
De plus, les véhicules électriques sont encore relativement nouveaux sur le marché, et leur fabrication, leur utilisation ou leur recyclage sont eux aussi nouveaux. Il ne fait donc aucun doute que tous ces processus seront optimisés dans les années à venir, pour donner aux conducteurs une véritable alternative plus écologique pour circuler.
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